Il suffit de rechercher dans n’importe quel moteur de recherche le terme : « observatoire » pour se rendre compte du nombre de dispositifs auxquels est associé ce nom. Tout organisme public ou privé semble devoir posséder son « observatoire ». Les phénomènes observés sont nombreux : « observatoire de l’environnement », « des transports », « du logement », « de l’économie »… On trouve même des cas de figure un peu curieux comme un observatoire « de la franchise » (au sens moral du terme !) ou mieux encore observatoire des observatoire)… L’effet de mode lié à ces dispositifs, est à la mesure du flou qui règne sur leur définition. Nous avons pris le parti d’adopter la définition donnée par un consultant informatique spécialisé dans le domaine de la géomatique (IETI consultant) . On considérera qu’un observatoire est un dispositif d’analyse (généralement lié à un territoire) mis en œuvre par un ou plusieurs organismes dans le but de suivre l’évolution d’un projet, d’un processus, d’un domaine ou d’une portion de territoire dans le temps et l’espace. La plupart des observatoires se présentent sous la forme d’applications informatiques dans lesquelles des données sont agrégées sous forme d’indicateurs qui sont restitués sous la forme synthétique de tableaux, cartes, ou données statistiques. Un observatoire comporte donc un dispositif de collecte des informations, un dispositif d’expertise et un dispositif de redistribution (construction de la connaissance).
Nous présentons ici un premier dispositif dont la vocation est d’évoluer en fonction des besoins et des attentes.