Créée en 2000 à la suite du centre de recherches archéologiques (CRA), l’UMR 6130, Centre d’études Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge (CÉPAM), regroupe des équipes de recherche en Préhistoire, Histoire et Environnement, depuis les origines de l’Homme jusqu’à la fin du Moyen Âge. Le CÉPAM est installé sur les campus de Sophia Antipolis à Valbonne et sur le campus Carlone, à la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines de Nice. Les services administratifs, les ressources communes et les laboratoires, sont regroupés pour l’essentiel à Sophia Antipolis. Rattachée aux sections 31 et 32 du Comité national de la recherche scientifique, l’UMR est un pôle de recherche dans les champs croisés des Sciences de l’Homme et de la Société, des Sciences de la Vie et de la Terre, qui associe anthropologues, préhistoriens, ethno-archéologues, archéologues, historiens et naturalistes. Les problématiques sont tournées vers des aspects sociaux, économiques et environnementaux traités dans une perspective systémique. Les lignes de force de l’activité scientifique peuvent se définir autour de trois composantes majeures traitant principalement des sociétés et des environnements préhistoriques, antiques, médiévaux et ethno-historiques en Eurasie : la modélisation des peuplements à partir de l’analyse des paysages et des milieux recourant notamment aux méthodes de la géoarchéologie, de l’archéobotanique et de la géomatique ; la modélisation des pratiques et interactions culturelles à partir de l’analyse des systèmes techniques, à l’aide des méthodes de la technologie, de la tracéologie, de l’archéozoologie et de l’archéobotanique ; les systèmes de représentation et l’histoire des productions idéologiques à partir de l’étude des pratiques sociales de l’écrit, en recourant aux disciplines philologiques et historiques. Ces approches doivent nourrir également une thématique transversale : « Territoires, territorialité, territorialisation », permettant une bonne articulation avec la thématique de la MSH sur les frontières. Ces thèmes pourront se décliner de façon pertinente pour l’ensemble des domaines explorés, qu’il s’agisse des paléo-environnements eux-mêmes, des partitions politiques, symboliques et économiques de l’espace, des systèmes de mobilité et des échanges sociaux, économiques ou culturels.