Observatoire des pratiques géomatiques des organisations de l’archéologie

La genèse d’une démarche

vendredi 6 novembre 2009 par Administrateur

La constitution du fonds a privilégié les documents permettant une couverture large du territoire départemental, mais certains autres plus partiels ont été également intégrés, comme la Carte des Chasses du Roi (1764-1774), par exemple.

L’effort a surtout porté sur la cartographie scientifique qui apparaît à partir du XVIIIème siècle. A cette époque, les cartes sont devenues plus précises car dressées sur le terrain et à partir de mesures fiables de latitude et longitude. Leur précision géométrique a permis de les assembler, de les géoréférencer et de les transférer dans le système d’information géographique départemental.

Plusieurs mosaïques continues du territoire ont ainsi pu être constituées : assemblage de la carte de Cassini pour la seconde moitié du XVIIIème siècle ; assemblage des minutes de la carte d’Etat-Major et des cadastres napoléoniens pour la première moitié du XIXème siècle ; assemblage de la carte d’Etat-Major et des plans directeurs au 1/20 000 pour la fin du XIXème et le début du XXème siècle.

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Fig. 51
Sur ces copies d’écran on voit, au sein de l’interface du SIGVO, deux exemples d’assemblages de cartes anciennes. En haut l’assemblage des neuf feuilles de la Minute d’Etat Major au 1/40000 exécutées dans les années 1830 et en bas quatre feuilles de la carte de Cassini réalisée au XVIIIe siècle.

L’assemblage et le géoréférencement de ces cartes à l’échelle d’un département constitue l’originalité de la cartothèque numérique constituée par le SDAVO. Le cadastre napoléonien, a permis en outre de constituer une base de données sur les toponymes, les réseaux hydrauliques, routiers et l’habitat, couvrant les 186 communes du Val d’Oise (Fig. 53). Cette base constitue, à cette échelle, une expérience inédite à ce jour en France. Par ailleurs, les feuilles du cadastre napoléonien (soit plus 3000 documents d’échelles variées comprises entre le 1/500 et le 1/1000) ont été géoréférencées permettant de disposer d’une ressource unique pour l’étude et l’analyse des paysages de ce territoire.

Depuis 2005, une partie du fonds de la cartothèque a été mis en ligne sur site web du Conseil général, dans l’application « Val d’Oise historique ». Les cartes y sont associées à une base de données permettant une localisation par rapport aux adresses actuelles. Les acteurs départementaux peuvent ainsi disposer sur le territoire de leur projet d’un ensemble documentaire facilement mobilisable et permettant de visualiser sur presque trois siècles les différentes dynamiques qui le structurent (Fig. 52).

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Fig. 52
L’intérêt de la cartothèque du Val-d’Oise va au delà de l’intérêt de chacun des fonds qui le compose. La mise en perspective au sein d’un système d’information de l’intégralité de ces documents permet de disposer d’une représentation de l’espace tous les 30 ans du XVIIIe siècle à nos jours. Les fonds une fois organisés, numérisés et géoréférencés sont mobilisables à la demande pour tout projet d’étude.

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